Mort dans la rue,
A toi, Jean-Pierre, Isabelle ou Salim
dormant dans la rue, entités anonymes
personnages inconnus, et pourtant magnanimes
qui veulent être entendus, pour quelques centimes
faute d’être secourus, toujours seront victimes.
Si certains ont choisis, la marge, le défi
un refus réfléchi, une charge en déni,
d’autres, de la vie, les travers ont subis
a défaut d’un sursis, ne s’en sont pas remis,
ils finissent dans l’oubli, loin du paradis.
Et depuis longtemps là, intégrés au décor
pour certains déjà, et sans aucun effort
je doute, dans vos pas, que vous ne voyez encore
ces femmes et ces gars, existant dehors
a vos yeux, embarras, transparents ou bien morts.
Si vous avez un cœur, et une âme même,
un sourire est une fleur, une parole un poëme
et vous pouvez donner, je vous en sais capables
une pièce pour manger, un soleil a une table
pour ne pas oublier que nous sommes semblables.
A toi Jean-Pierre, mort dans la rue
je serai toujours fier, de t’avoir connu,
enseignant de la vie, aux vérités premières
tu seras mon ami, jusqu’à la dernière .
En réponse à...